Le phénomène de taux faibles (USA) ou négatifs (Europe) perdure et même s’accentue puisque le 18 juin dernier, le taux à 10 ans de l’OAT française est passé, sur le marché secondaire des titres publics, au-dessous de 0% avant de remonter légèrement au-dessus, pour redevenir négatif le 26 juin. Conformément aux prévisions des marchés dérivés de taux, la France a donc rejoint le club fermé constitué jusqu’à présent de la Suisse et de l’Allemagne.
De quoi parle-t-on exactement, quelles sont les causes et les effets de ce phénomène ? Pourrait-il s’inverser et avec quelles conséquences ? Enfin, ne révèle-t-il pas tout simplement les faiblesses structurelles d’un système global déséquilibré ?
Source : AUREP/ Jean-Marin Serre